Rencontre avec le rédacteur en chef de « Tribune de Lyon ».

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Le jeudi 28 mars 2013, Olivier Vassé, qui est le rédacteur en chef de « Tribune de Lyon » et Rodolphe Girard, qui travaille à la maison de la rencontre d’Écully, sont venus nous expliquer le fonctionnement du journal.

Il compte 5 journalistes, 1 photographe et plusieurs pigistes. (c’est un journaliste qui travaille chez lui et qui est payé selon son travail, c’est-à-dire que s’il ne publie pas d’articles, il n’est pas payé).

Pour créer ce journal, les journalistes organisent une conférence de rédaction où l’on décide les thèmes du journal de la semaine. Par exemple, si il y a une interview, on propose à un journaliste d’interviewer la personne intéressée, puis, le texte est validé par le rédacteur en chef, puis est corrigé par la secrétaire de rédaction qui s’occupe des fautes d’orthographes, de grammaire, etc (Oui, même quand on est journaliste, on fait des fautes !) et fait la mise en page…

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Barcelone en images

C’est avec un peu de retard pour raisons techniques que nous vous livrons des images de Barcelone, prises au cours de l’échange avec les élèves de Premià del Mar.

 Barcelone

 

Rencontre avec Maylis de Kerangal

Qu’est ce qu’il vous plait dans le cadavre exquis ?

 

Absolument tout ! J’aime beaucoup le cadavre exquis car c’est une histoire que tout le monde écrit, une histoire collective. Je suis très impatiente de découvrir la fin de l’histoire.
Le seul bémol, ce sont tous les avis partagés. Quand j’ai une idée, cela me frustre de ne pas pouvoir la transmettre, j’aimerais pouvoir changer des choses, les améliorer, cela me contrarie mais je pense que vous l’êtes aussi beaucoup.

 

Quelle est la phase la plus complexe entre  trouver un début ou trouver une fin à l’histoire?

Je pense que c’est plus complexe de trouver une fin à l’histoire, que de trouver un début. L’inspiration est partout. C’est vrai que l’inspiration, n’est pas toujours présente, c’est pour ça que parfois, j’arrête un livre pour en commencer un autre. Mais finir un livre est beaucoup plus difficile pour moi.

Nous remercions Maylis de Kerangal pour son intervention qui nous a beaucoup apporté.

Groupe ghélénites : Gwendoline, Angèle, Axelle, Loreen

Rencontre avec l’auteur Maylis de Kerangal

Dans le cadre de notre participation au projet AIR, nous avons eu l’opportunité de rencontrer l’auteur Maylis de Kerangal le lundi 28 janvier 2013 pendant deux heures. Lors de cette rencontre, nous avons pu lui poser un grand nombre de questions concernant  son œuvre telles que :

Cristallisations Rhomboédriques : Comment choisissez-vous le nom de vos personnages?

Maylis De Kerangal : Le nom est important, je n’arrive pas du tout à faire évoluer mon personnage s’il n’a pas de nom. le nom donne une espèce de couleur au tempérament du personnage Bianca (NDLR: personnage de la nouvelle en cours d’écriture)  par exemple donne l’idée de la blancheur, son nom est étranger, elle est traductrice et vit à Paris.  Cela permet aussi une analyse de l’influence du nom sur la personnalité, l’identité, le caractère d’une personne. Les personnes qui portent des noms qui se rapportent à leur métier me font toujours sourire. Dans « Pierre, Feuille, Ciseaux » (NDLR un de ses livres) , la démarche n’est pas la même, c’est pour ça que les personnages n’ont pas de nom mais ils se rapportent à un lieu.

Cette rencontre a été très intéressante . Savoir comment se passe la naissance d’un livre et l’objet qui fait son succès a été enrichissant. Nous la remercions de sa disponibilité et du temps qu’elle nous accorde pour le projet AIR.

 

Anaelle , Marie, Théo  et Cem

 

 

Rencontre avec Maylis de Kerangal

 Le nom des personnages est-il important  dans l’écriture d’un livre?

D’après Maylis de Kerangal , c’est à partir du nom du personnage, que l’on peut décrire sa nationalité, son caractère…

Pour le cadavre exquis, elle a choisit Bianca Fuoco comme nom de personnage principal. En effet, Fuoco signifie « feu » en italien et Bianca est un prénom qui signifie  » la blancheur, la pureté ». Son frère, François Fuoco est un spéléologue.Le prénom d’un personnage est donc essentiel lors de sa conception.

Maylis nous a dit qu’elle trouvait amusant que certaines aient le même nom de famille que leur métier. Par exemple, Mickaël Gelabale est un basketteur français et Benjamin Millepied  est un danseur.

Merci à Maylis de Kerangal pour cette rencontre enrichissante.

Groupe tungstates de manganèse : Nabil, Olivia, Kaïs, Artus, Antony

 

 

 

 

Visite de Maylis de KERANGAL

Comment naît un sujet ?

Pour créer un sujet, Maylis de Kerangal s’inspire d’un événement puisé dans vie quotidienne,  lié à un motif . Maylis a du mal à écrire de la science fiction. Dès que le sujet est choisi elle arrive à attraper toute les informations qui s’y rapportent, à connecter tous ces faits. Au début le sujet est flou puis dès la cristallisation les idées fusent. Dans leur forme tous les livres sont différents ex: naissance d’un pont est une version contemporaine d’une épopée par le choix d’un genre long, avec des actions, des héros. Le sujet est porté par un désir de musicalité, de forme, de matière.

Elle n’est pas présente dans ses livres mais elle les incarne plus ou moins. C’est le sujet qui colonise sa vie. Elle n’arrive pas a commencer une histoire sans avoir inventé le nom et le prénom du personnage.

Dans le prologue du cadavre exquis elle envoie des signaux (les personnages, Bianca vient de déménager à Paris, une feuille en forme de main arrive sur son bureau, ce qui donne une atmosphère de mystère et on donne tout de suite le titre du livre « Voyage au centre de la terre »). Le début donne envie et on peut imaginer plusieurs pistes juste à partir du prologue.

Pourquoi le choix du roman Voyage au centre de la terre ?

Elle trouve les textes de Jules VERNE très intéressants pour des jeunes comme des adultes. Ce roman a une base réaliste grâce aux renseignements sur l’époque. Le roman bascule plus tard dans une autre genre, proche du fantastique. Maylis l’aime aussi car Jules VERNE écrit en fonction du domaine scientifique qu’il a choisi pour son roman, ici la géologie.

Merci à Maylis de Kerangal pour son écoute et ses réponses à nos questions.

Groupe résines rétinasphaltes : Cécilia, Maxence, Julie, Aurélien

Projet AIR : Rencontre avec Maylis de Kerangal

Lundi 28 Janvier 2013, nous avons rencontré l’auteur Maylis de Kerangal dans le cadre du projet d’écriture AIR. Nous lui avons posé des questions sur son métier, ses livres et son parcours :

Nicolas : Quels sont les différents registres de langues importants utilisés dans vos livres ?

Maylis de Kerangal : La chose importante lors de l’écriture d’un livre est de se caler sur une même fréquence et de ne plus en bouger. Ce qui est jouissif dans l’écriture ce sont les effets de matières de langue, l’utilisation des maniérismes ou alors, l’emploi de mots grossiers, vulgaires. Cela induit de l’oralité, cela choque ou étonne. C’est l’idée que dans la langue, il y a plein de possibilités.

Emilie : Quel est le livre que vous avez préféré écrire ?

Maylis de Kerangal : Le livre que j’ai préféré écrire… « Tangente vers l’Est« , j’étais très fébrile lors de sa rédaction. Mais écrire c’est une espèce de traversée, un paradoxe, une aptitude à connecter les choses, mais c’est si fragile qu’en une heure tout peut se pulvériser.

Guillaume : Est-ce que vous vous identifiez à vos personnages ?

Maylis de Kerangal : Il y a des auteurs qui s’identifient dans un personnage, moi, je suis dans tous mes personnages. Pendant l’écriture de « Corniche Kennedy », j’ai forcément eu des flashs de mon adolescence mais, pour moi, le plus important c’était le lieu : l’idée du rivage. Cela vient de mon enfance et adolescence que j’ai passées au Havre. « Tangente vers l’Est », je l’ai écrit sous la contrainte : c’était destiné à la radio France Culture  et devait consister en cinq épisodes d’un feuilleton radiophonique d’une demi-heure. Le choix  de l’oralité, d’un récit linéaire et le découpage étaient dictés par cette commande.

Cette rencontre a été très enrichissante pour nous. Nous avons appris ce qu’était le métier d’auteur avec ses avantages et ses inconvénients. Maylis de Kerangal a été très à l’écoute et a répondu à toutes nos questions, et nous la remercions donc beaucoup !

Groupe molybdates de plomb : Nicolas, Emilie, Guillaume, Dihia

Rencontre avec l’auteur : Maylis de Kerangal.

Comment Maylis de Kerangal trouve-t-elle l’inspiration pour commencer un livre ?

Maylis de Kerangal est un écrivain contemporain qui a déjà écrit de nombreux livres.

L’inspiration de ses œuvres lui vient de la vision d’événements réels de la vie quotidienne, par exemple avec son livre Naissance d’un pont qui a eu le prix Médicis. Elle ne parle jamais d’elle-même ni de sa vie personnelle,  même si dans certains cas elle peut s’ identifier à certains de ses personnages : par exemple, dans le roman Corniche Kennedy, Maylis de Kerangal se met dans la peau d’un adolescent et imagine les sensations qu’il peut ressentir au moment de plonger. La naissance du  livre vient ensuite par une envie d’écriture, un désir. Elle voit Naissance d’un pont comme une épopée contemporaine »

Pour commencer le cadavre exquis sur lequel nous travaillons, elle a écrit un  prologue dans lequel elle a mis le plus « de signaux afin de pouvoir les potentialiser plus tard « .

Nous tenons à remercier Maylis de Kerangal pour cette rencontre qui a répondu de façon très détaillée à de nombreuses questions.

groupe fangasites : Pierre-Louis, Ludivine, Basile, Justine

 

 

 

 

3ème : devoir commun de mathématiques

Vendredi 18 Janvier  à 13h30 devoir commun de mathématiques pour les 3èmes

révisions : fractions,puissances,notations scientifiques,PGCD, Théorème de Pythagore, Théorème de Thalès et réciproque, réduction, agrandissement, géométrie dans l’espace,

identités remarquables :développement, pas les factorisations!

Les Incorruptibles : c’est parti pour le 24 è prix !

Les élèves de 6è3 et de 3è1 participent au prix des Incorruptibles. Ils ont pu découvrir avant les vacances de Toussaint la sélection de cette année.

Durant l’année, ils liront les 5 ou 6 livres de la sélection puis choisiront celui qu’ils préfèrent. Pour en savoir plus, cliquez ici

En ce qui concerne la classe de 6è, des rencontres seront organisées avec une classe de CM2 de l’école du Centre pour confronter les points de vue.

La sélection des CM2 / 6è :

Le fantôme de Sarah Fisher Mon vaisseau te mènera Jeudi sur un nuage Le bébé tombé du train

Là où la montagne rejoint la lune Elliot peut mieux faire ! Le mystère du sari rouge

–  Le fantôme de Sarah Fisher – Mon vaisseau te mènera jeudi sur un nuage – Le bébé tombé tombé du train  – Là où la montagne rejoint la lune – Elliot peut mieux faire – Le mystère du sari rouge

La sélection des 3è :

Rien qu'un jour de plus dans la vie d'un pauvre fou Silence Waterloo Necropolis
Boys don't cry Argentina, Argentina

– Rien qu’un jour d…- Silence – Waterloo Necropolis – Boys don’t cry – Argentina, Argentina