La classe de 6°6 fait part de ses impressions après la projection et l’étude du film Rue Cases-Nègres :
Le 21 Mars, nous sommes allés voir au cinéma Rue Cases-Nègres réalisé par Euzhan Palcy en 1983. Ce film se déroule en Martinique à Petit-Bourg et Fort-de-France en 1930. Le personnage principal est José, âgé de onze ans. Le thème du film est de montrer les différentes péripéties que va vivre José pour réussir grâce à l’école.
Un jour son instituteur lui dit « l’instruction est la clé qui ouvre la deuxième porte de la liberté » et c’est pourquoi étudier est pour nous le thème du film.
Luna & Arif
Le film nous fait remonter dans le temps et il est émouvant car il nous fait découvrir la vie dure des ouvriers dans les champs de canne à sucre, leur pauvreté et la discrimination envers les noirs et leur exploitation.Certains moments nous ont touchés surtout lorsque José reçoit une bourse grâce à son travail bien rédigé.
Célia & Mathieu
J’ai découvert comment vivaient les noirs en Martinique à cette époque et quels étaient
leurs rêves.
La réalisatrice a vraiment montré comment les habitants vivaient, comment ils parlaient
français et créole et explique les origines de la Martinique. Le passage qui m’a le plus
touchée c’est quand José arrive en retard en classe. Du coup l’instituteur lui demande de
réciter la leçon de vocabulaire et José la récite très bien. Cela m’a touchée car dans notre
collège il y a des adolescents qui se moquent de leurs études alors que José lui veut
étudier, apprendre.
Luna
Ce qui m’a plu c’est quand l’instituteur de José lui a fait passer l’examen pour aller dans un
collège de Fort-de-France et quand José a réussi. C’est comme un exploit. On a
l’impression que le professeur est fier d’avoir José comme élève.
Médina, Bilal & Inès C
Le film montre qu’on peut tous réussir dans la vie, qu’on soit noir ou blanc, riche ou
pauvre.
Corentin
Les passages qui m’ont le plus touché c’est quand Tortilla est déscolarisée pour aller
travailler alors qu’elle pourrait aller à Fort-de-France comme José. C’est triste parce que
son père l’entraîne dans le cercle vicieux des travaux mal payés. C’est aussi lorsque José
doit faire la vaisselle pour madame Léonce alors qu’il doit aller à l’école et qu’il arrive en
retard. J’ai bien aimé la complicité entre José et Carmen à qui José apprend à écrire et
j’étais très content pour José qu’il puisse continuer ses études.
Quentin
J’aime beaucoup le passage où la grand-mère refuse que José travaille dans les champs :
ça montre qu’elle croit en lui. Elle refuse catégoriquement qu’il se fasse exploiter comme
les autres enfants et affirme que pour sortir de la misère dont ils sont victimes il faut
s’instruire. Ce n’est évidemment pas aussi simple mais son travail est récompensé.
Justine & Lucie
Ce qui m’a plu c’est le courage et l’espoir que les Martiniquais ont en eux alors que les
maîtres se comportaient sans pitié.
Albane
J’ai découvert qu’être noir en Martinique dans les années 1930 voulait presque dire
« esclave » et qu’être blanc signifiait être « maître ». Les blancs considéraient les noirs
comme des bêtes qui n’ont ni foi ni loi. Le passage qui m’a le plus intéressé c’est lorsque
la mère de Léopold, qui est noire, demande au père de Léopold, un béké, de reconnaître
son fils et qu’il refuse de le faire car un enfant métis pour lui ne peut pas avoir ce qu’a un
béké. Ce qui me touche dans cette scène c’est la tristesse de cette mère et la fuite de
l’enfant dans un mélange de rage et de peine.
Arif
Le film parle des préjugés raciaux : Flora, la caissière de cinéma qui est noire pense que
le voleur de portefeuille ne peut être qu’un noir. Elle le dit devant José qui lui montre que
ce sont des préjugés.
Célia
Ce qui nous a fait mal c’est de voir que les enfants et les personnes âgées doivent
travailler pour très peu d’argent et vivre dans la pauvreté. Ces pauvres gens se font
maltraiter et parfois fouetter. Léopold, qui est un enfant, est rejeté par son père, blessé,
traîné derrière un cheval, et amené en prison. On n’a pas le droit de traiter les enfants
comme ça !
Apolline & Margot
J’ai été touchée quand M’man Tine sacrifie tout pour José. Elle quitte son village, elle
travaille beaucoup pour payer les études de José.
Inès D & Inès B
J’ai été triste quand le père de Léopold lui interdit de jouer avec les autres enfants parce
qu’ils sont noirs et après quand il ne veut pas l’accepter comme son fils parce qu’il est
métis.
Inès D & Yvann
Ce film nous parle de l’injustice. Il nous montre que les habitants n’étaient pas tous égaux
et n’avaient pas tous les mêmes droits. Les enfants pauvres travaillaient et étaient fouettés
, le jour de la paie des ouvriers des cannes à sucre étaient mal payés alors qu’ils
travaillaient toute la journée en faisant un travail très fatiguant.
José est victime d’injustice aussi. Il est accusé par son professeur d’avoir copié dans un
livre alors que ce n’est pas vrai.Toutes ces injustices m’ont déplu.
Nino
Nous sommes touchées par l’amitié entre le vieil homme Médouze et José malgré leur différence
d’âge. Médouze nous émeut car il prend le temps de lui apprendre l’histoire de son île, sa
culture. Il lui enseigne des valeurs importantes.
Luna, Margot & Albane